Alexandre témoigne — Profil d’un freelance agile | HIWAY
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Alexandre témoigne — Profil d’un freelance agile

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Alexandre témoigne — Profil d’un freelance agile

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Afin de poursuivre notre série sur l’épanouissement autour du freelancing, je me suis entretenue avec Alexandre Langue, Scrum Master freelance, ex-tech worker dans la Silicon Valley, et volontaire pour les animaux en Afrique du Sud. Notre interview s’est articulée autour de son parcours atypique et du bilan qu’il en tire aujourd’hui.


Alexandre a 33 ans. Il vit à Paris, et travaille dans les technologies de l’information (IT) depuis une dizaine d’années maintenant.

Il y a 5 ans, il décide de quitter le salariat pour se lancer comme Scrum Master indépendant. Peu familière avec cette activité, il m’explique que cela consiste en l’application de la méthodologie Scrum au sein des équipes techniques : “c’est une méthode opérationnelle qui permet de maintenir un planning, et de livrer un produit avec un maximum de capacités et d’effort.” Il rajoute que son travail gravite également autour du coaching, du suivi et de l’accompagnement, mais aussi du bien être au travail. Nous avons donc là le parfait candidat pour nous parler de sa propre expérience d’épanouissement professionnel…

Once upon a time, in Silicon Valley

Diplômé de l’EPSI, école des sciences de l’informatique, Alexandre obtient ensuite son premier CDI à Lille. Sa fiche de poste est typique d’une sortie d’école : pas de marge de négociation sur son salaire, mais un premier contrat rémunéré, ce qui reste satisfaisant après plusieurs années sur les bancs de l’école. Quelque temps plus tard, il décide de prendre 2 semaines de congés pour partir à San Francisco avec un ami et tenter de décrocher un job dans une start-up. “Les planètes s’alignent” et bingo ! Ça fonctionne.

Il intègre ainsi le monde de la tech américaine en rejoignant une start-up. Un nouveau champ des possibles s’ouvre alors à lui : une vision des métiers de l’informatique moins cloisonnée qu’en France, un salaire bien plus conséquent, une hiérarchie flexible avec plus de confiance envers les collaborateurs, et un mode de travail assez souple. “Les contrats sont très différents, je voyais ça plus comme des missions. (…) Il y a plus de liberté dans leur méthodologie et au sein de l’entreprise.” me précise-t-il.

“Un pied dehors, un pied dedans”

Après deux années aux États-Unis, Alexandre rentre en France et tente de trouver un lifestyle similaire. En vain. Forcément, le destin fait bien les choses, et une amie lui parle de se lancer en freelance, ce qu’il décide de tenter, n’ayant pas grand chose à perdre de toute façon.

Une première mission long terme trouvée et un tarif (bien) négocié plus tard : Alexandre met le pied dans l’indépendance et crée sa société : “C’est ce que je recherchais : faire le lien entre la méthodologie de travail des États-Unis et du Canada et mon activité. Le fait de devenir freelance en France me permet d’avoir un pied dehors et un pied dedans : je peux proposer des services sans ressentir le poids du contrat de travail. J’ai réussi à trouver cette forme de liberté et je construis une confiance avec les clients.”

Créer son nouvel environnement de travail stimulant

“Depuis que je suis freelance, j’ai la chance d’avoir rencontré une SSII qui marche vraiment bien, avec des clients partout dans Paris, dans les médias, la tech ou d’autres secteurs. Je travaille avec eux depuis 5 ans, et ils me proposent des missions qui sont parfois difficiles d’accès.” Alexandre m’explique que trouver des missions en freelance dans le domaine de l’IT est largement facilité par ce type de boîte intermédiaire. Il existe également des marketplaces, ou des plateformes comme Malt, par exemple, qui permettent aux entreprises de se connecter avec des freelances.

Par ailleurs, les missions d’Alexandre se déroulent sur le long terme. Il peut donc parfaitement anticiper la fin du projet, en trouvant un terrain d’entente avec le client, et repartir sur une autre mission pour encore quelque temps. “J’aime bien faire 2 à 3 ans de missions dans une même société. Ça me permet d’avoir une bonne marge de négociation. Je ne suis pas dans l’esprit CDI, je suis dans l’esprit de me re-challenger à chaque fois : on doit toujours retrouver une autre mission pour soi. C’est un état d’esprit. Je n’ai jamais de mal à trouver une mission : les temps off, c’est moi qui les prend !”

Même avec le contexte du covid, Alexandre n’a pas connu la crise grâce à son activité de niche dans un secteur des technologies qui l’expose à de nombreuses opportunités. Il ajoute également que le télétravail a décloisonné l’obtention de missions, puisqu’il reçoit désormais des offres depuis d’autres pays européens, comme l’Angleterre ou les Pays-Bas.

De la tech au volontariat

“Le freelancing m’a fait prendre conscience que je pouvais avoir du temps libre.” Outre l’épanouissement professionnel et financier, Alexandre s’est découvert une passion grâce à l’aménagement de son temps libre en freelance : le volontariat pour les animaux. Après une première expérience réussie en Afrique du Sud, il additionne les contacts et libère un à deux mois par an pour se consacrer à cette passion ; et au-delà, à la partie humanitaire, à la conservation et à la recherche dans le milieu sauvage.

Le freelancing m’a fait prendre conscience que je pouvais avoir du temps libre.

Le volontariat prend désormais plus de place dans sa vie. “En CDI, je ne pourrais pas. Je me le permets car j’ai ce temps libre pour moi” ajoute-t-il. “Je m’y retrouve, et l’équilibre sera sûrement encore plus contrebalancé. Au bout d’un temps, je me vois bien faire moitié-moitié. Plus on a de l’expérience, plus on génère des revenus, et plus on peut réduire cette marge de travail : cela peut donner d’autres vocations et d’autres tournures dans sa carrière qui sont super.”

À la recherche de sa communauté (👋 Hiway)

Au départ, devenir son propre patron et tenir les rênes de sa société a mis Alexandre face à certains challenges : “tu peux te trouver isolé quand t’es freelance” admet-il.

En effet, il s’est parfois senti fébrile face aux obligations administratives, et avec sa gestion comptable. “Au bout de 2–3 ans à galérer, j’ai trouvé Hiway par le biais d’un collègue. Ça m’a fait tilt : on peut te gérer tout ton administratif, optimiser ta trésorerie… Alors j’ai dit banco ! Je recommande à 200 %. Maintenant on est une grande communauté : on partage un Slack, des événements, des webinars, on apprend plein de choses. C’est la force d’Hiway : sa communauté, au-delà des conseils et de l’accompagnement.”

En s’entourant de ses pairs et en se faisant accompagner, Alexandre a donc rajouté la pièce manquante à son activité : celle qui contribue à une totale sérénité !

Sa définition de l’épanouissement en freelance

“J’ai une valeur forte, qui est la mienne : la liberté. Cette valeur-là je voulais la retrouver dans mon travail : liberté d’entreprendre, liberté de travailler. On est son propre patron, on choisit ses clients, la longueur des missions (…) c’est ça vraiment la forte valeur. La balance bénéfices-risques penche largement du côté bénéfices. Aujourd’hui je n’ai pas encore d’enfant, mais je me rends compte à quel point le freelancing peut nous apporter personnellement. Si un jour j’ai des enfants, j’aurais plus de temps pour m’occuper d’eux et trouver un équilibre travail- vie personnelle. Pour l’instant je le trouve entre mes projets en Afrique et mes missions à Paris. Je ne vois pas comment je pourrais faire mieux aujourd’hui.”

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