Et si tu franchissais le cap à ton tour ? Devenir freelance, c’est, bien sûr, gagner en autonomie et en liberté. Dans un secteur dynamique comme la tech, c’est aussi l’opportunité d’augmenter significativement tes revenus (tu peux faire le test sur notre simulateur). À la clé : plus de ressources pour anticiper l’avenir, plus de temps libre pour développer tes projets perso… ou un peu des deux ! 
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Bien entendu, passer en freelance demande d’établir un projet solide et d’effectuer différentes démarches. C’est justement pour t’accompagner dans ce processus, puis dans la gestion de ton entreprise au quotidien, que nous avons créé Hiway. Suis-nous : on t’explique pas à pas comment devenir freelance.

Étape 1 : quitter son employeur

La première chose à faire pour passer du salariat au freelancing est de quitter l’entreprise qui t’emploie. Comme nous allons le voir, plusieurs scénarios sont possible : 

  • tu as été licencié par ton employeur,
  • le départ est à ton initiative et tu poses ta démission,
  • ou tu réussis à négocier une rupture conventionnelle.

Le licenciement

Se faire licencier par son employeur n’est pas toujours facile à avaler. Mais cela peut être l’opportunité de créer son entreprise pour franchir enfin le cap du freelancing. La bonne nouvelle, c’est qu’un licenciement (hors faute grave ou lourde) s’accompagne d’indemnités de départ, et qu’il ouvre systématiquement le droit aux allocations chômage. De quoi te lancer plus sereinement dans ton nouveau projet !

La démission

Tu as décidé de quitter ton entreprise pour te lancer en freelance ? Bravo 💪 Ta première option pour partir consiste tout simplement à démissionner. Pour cela, tu vas devoir informer ton employeur de manière claire et non équivoque de ta volonté de quitter l’entreprise. La meilleure manière de le faire est de rédiger une lettre de démission (un modèle est disponible ici). Sache que tu devras certainement respecter un préavis, dont la durée est fixée par la convention ou l’accord collectif applicable à la société.

L’inconvénient de la démission ? Tu ne perçois pas d’indemnités de rupture et tu ne peux pas nécessairement prétendre à l’allocation chômage (ARE) après ton départ. Sous certaines conditions, cependant, une démission accompagnée d’un projet de reconversion professionnelle peut donner droit à l’ARE (voir ici).

La rupture conventionnelle

La rupture conventionnelle est la troisième option, et la plus intéressante pour le salarié. Le principe ? Tu pars de la société d’un commun accord avec ton employeur, et vous négociez ensemble les conditions du départ. Une convention doit être rédigée à l’issue d’un entretien de rupture ; elle établit la date de fin de contrat ainsi que le montant de l’indemnité de départ.

La rupture conventionnelle te permet à la fois de partir dans les meilleures conditions, en bénéficiant d’indemnités, et d’ouvrir tes droits au chômage. On peut donc considérer qu’il s’agit de la meilleure formule pour quitter le salariat et se lancer en freelance. Elle demande néanmoins d’obtenir l’accord de ton employeur, pour lequel une démission simple est plus économique puisqu’il ne verse pas d’indemnités.

👀 Et Hiway, dans tout ça ?
Les coachs de Hiway t’accompagnent dès les premiers instants en t’aidant à négocier ton départ dans les meilleures conditions.

Étape 2 : obtenir des aides

Une fois libéré·e de tes obligations salariales, il est temps de prendre ton envol vers le freelancing. Le temps d’être bien lancé·e, tu auras certainement besoin d’un matelas financier. L’État a justement prévu différentes aides publiques pour t’accompagner dans ton projet.

L’ARE (allocation chômage)

En tant que salarié·e, tu as cotisé pour le chômage. Cela doit normalement te permettre de bénéficier de l’ARE (allocation chômage d’aide au retour à l’emploi), qui est un soutien précieux le temps de stabiliser tes revenus de freelance. 

Pour percevoir l’ARE, il est nécessaire de s’inscrire à Pôle emploi. Si tu ne perçois aucun revenu d’activité (avant, donc, d’effectuer tes premières missions freelance), tes droits sont calculés en fonction de la durée pendant laquelle tu as cotisé et du salaire que tu touchais. Une fois que ton activité est lancée, tu peux continuer à toucher des allocations jusqu’à épuisement de tes droits. 

💡 Bon à savoir : deux cas de figure sont alors possibles : 

  • ton chiffre d’affaires est déduit de l’ARE et tu touches la part restante (si tu es micro-entrepreneur, gérant d’EURL ou président de SASU rémunéré),
  • tu touches la totalité de l’ARE alors même que ton entreprise gagne de l’argent (uniquement si tu es président de SASU et ne te verses pas de rémunération).

L’Acre (aide à la création ou à la reprise d’entreprise) 

L’Acre est une aide publique destinée aux personnes qui créent ou reprennent une entreprise. Elle prend la forme d’une exonération de cotisations sociales en début d’activité. Un vrai coup de pouce pour alléger tes charges le temps d’être bien lancé·e ! Selon ton statut et tes revenus, l’exonération sera partielle ou totale.

💡 Bon à savoir : la micro-entreprise peut être éligible à l’Acre, mais les conditions sont nettement plus restrictives qu’en société unipersonnelle (SASU ou EURL). De plus, l’exonération en micro-entreprise est au maximum de 50 % pendant 9 à 12 mois, tandis qu’une société peut bénéficier d’une exonération totale pendant 1 an. Les conditions et modalités de l’Acre sont disponibles ici.

L’Arce (aide à la reprise ou à la création d’entreprise) 

L’Arce est une aide financière versée par Pôle emploi et destinée aux créateurs et repreneurs d’entreprise. Pour en bénéficier, il faut avoir droit à l’ARE.

Le principe ? Pôle emploi te verse une partie de tes allocations chômage “d’un coup”, sous la forme d’un capital. Cela te permet d’avoir plus de ressources à disposition pour lancer ton entreprise. Le montant total de l’Arce correspond à 60 % des droits à l’ARE qu’il te reste. Elle est versée en deux fois : la moitié à la création de l’entreprise, et l’autre moitié 6 mois plus tard.

💡 Bon à savoir : l’Arce ne peut pas être cumulée avec le maintien de l’ARE. Prenons l’exemple de Julie, Product Designer, qui vient de quitter sa société pour se lancer en freelance. Elle a le choix entre toucher l’Arce, ce qui lui permet d’avoir immédiatement un capital conséquent à disposition ; ou demander un maintien partiel de l’ARE, ce qui lui assure une sécurité à plus long terme et peut lui permettre au final de bénéficier de 100 % de ses droits. Cette décision doit être mûrement réfléchie en fonction de son projet : Julie a-t-elle besoin d’investir beaucoup d’argent pour se lancer ? Espère-t-elle stabiliser rapidement son activité ? Si oui, l’Arce sera sans doute un meilleur choix.

👀 Et Hiway, dans tout ça ?
Hiway t’aide à identifier les aides auxquelles tu peux prétendre et à effectuer les démarches pour les obtenir. Nos coachs sont aussi là pour étudier ton projet avec toi et définir ton schéma personnalisé.

Étape 3 : créer une société

Place aux choses sérieuses : il est désormais temps de fonder officiellement l’entreprise qui te permettra de devenir freelance et de vendre tes services. Dans un premier temps, tu vas devoir choisir le statut juridique le plus intéressant pour exercer ton activité. Tu pourras ensuite accomplir les formalités de création d’entreprise (ou les confier à Hiway !).

Le choix du statut juridique

On a trop souvent tendance à associer freelancing et micro-entreprise. C’est une vision réductrice, puisque plusieurs options s’ouvrent en réalité aux travailleurs indépendants : 

  • créer une entreprise individuelle (sachant que la micro-entreprise est un régime spécial d’EI qui s’accompagne d’obligations allégées sous conditions de chiffre d’affaires),
  • ou créer une société unipersonnelle : SASU ou EURL.

Chaque statut juridique présente des caractéristiques différentes qu’il faut étudier pour choisir la forme la plus adaptée au projet. Il est important de comparer les régimes fiscaux disponibles, et le régime social auquel le statut donne droit. C’est à partir de ces éléments que tu peux déterminer quel statut est le plus intéressant d’un point de vue financier pour ton projet, et de quel degré de protection sociale tu peux profiter. 

💡 Bon à savoir : pour les freelances de la tech, la société unipersonnelle, et en particulier la SASU, est dans la grande majorité des cas la meilleure option. En effet, en tant que freelance dans ce secteur, tu risques de dépasser très rapidement le plafond de la micro-entreprise et de basculer vers une EI “classique”, peu avantageuse. La SASU te permettra à la fois de maximiser tes revenus et de bénéficier d’une bonne protection sociale.

👀 Et Hiway, dans tout ça ?
Les coachs de Hiway sont experts de l’accompagnement à la création d’entreprise des freelances de la tech. En profitant de nos conseils sur mesure, tu identifies facilement le meilleur statut juridique pour te lancer. Nous t’aidons également à choisir le régime fiscal le plus avantageux pour toi et à optimiser ta protection sociale en adoptant le meilleur statut. 

Les formalités de création

Une fois que tu as choisi un statut juridique, le moment est venu d’effectuer les formalités de création de ton entreprise. Pour une société, les démarches à accomplir sont les suivantes : 

  • domicilier la société,
  • rédiger les statuts qui régiront son fonctionnement,
  • ouvrir un compte bancaire professionnel (en choisissant selon les besoins entre une néo-banque ou une banque traditionnelle),
  • effectuer le dépôt du capital social après avoir défini son montant,
  • publier un avis de création dans un journal d’annonces légales (JAL),
  • immatriculer la société via le guichet unique de formalités des entreprises géré par l’Inpi, et déclarer ses bénéficiaires effectifs.
👀 Et Hiway, dans tout ça ?
Bonne nouvelle : Hiway se charge de l’intégralité des démarches de création de ta société ! Fini, les piles de paperasse, les coups de fil à répétition et les questions sans réponse. Nous te conseillons sur les décisions clés comme le montant du capital social à déposer et les dispositions à intégrer dans les statuts. Avec Hiway, tu bénéficies d’une vraie formation en entrepreneuriat pour être au fait des démarches et devenir un bon chef d’entreprise, tout en pouvant déléguer les tâches fastidieuses.
Nous nous chargeons aussi d’ouvrir ton compte bancaire, ce qui te permet de déposer facilement le capital de la société et d’obtenir rapidement un certificat de dépôt. Le compte pro Hiway communique en temps réel avec les outils de suivi comptable : ta comptabilité est donc tout le temps à jour. Ta trésorerie est également sécurisée par notre outil de pilotage financier.

Étape 4 : trouver ses premières missions

Ça y est : ton entreprise existe officiellement et tu vas pouvoir chercher tes premières missions ! La première chose à faire est de définir ton TJM (tarif journalier moyen), c’est-à-dire le prix auquel tu vendras tes services. 

Tu vas ensuite devoir te mettre en quête de clients de trois manières différentes : 

  • en créant et alimentant ton profil sur les réseaux professionnels comme Linkedin, et sur les plateformes de freelances (Malt, Comet, etc),
  • en prospectant directement des entreprises,
  • en faisant jouer ton réseau et en rejoignant des communautés de freelances, où l’entraide est souvent de mise.

Les premiers clients potentiels ne devraient pas tarder à pointer le bout de leur nez. À toi de gérer ces leads et de les convaincre de te faire confiance en préparant soigneusement tes entretiens. Attention : avant de te mettre au travail, assure-toi que la mission a fait l’objet d’une contractualisation claire et précise !

👀 Et Hiway, dans tout ça ?
Les coachs Hiway t’accompagnent dans tes démarches commerciales de freelance. Nous t’aidons à définir ton TJM et à maximiser ta visibilité pour trouver rapidement les bons clients. Nous t’assistons également pour rédiger les contrats qui encadreront tes missions. Rejoindre Hiway, c’est aussi faire partie d’une communauté soudée et accéder aux offres de mission de notre réseau.

Étape 5 : gérer sa société

Mission accomplie ! Tu es officiellement devenu freelance et commences à développer ton activité. Tu as accompli un pas de géant, mais les formalités ne vont pas s’arrêter là. 

La protection sociale

En tant que freelance, tu bénéficies d’une protection sociale de base comparable à celle d’un salarié (voir notre article sur le sujet). Grâce à tes cotisations sociales, tu peux notamment profiter d’une assurance maladie, de droits à la retraite ou de congés maternité et paternité. 

À toi de compléter cette couverture de base en souscrivant à des assurances complémentaires : mutuelle, prévoyance, retraite complémentaire… Tu te constitueras ainsi une protection solide répondant précisément à tes besoins, au lieu de te la voir imposée par un employeur.

👀 Et Hiway, dans tout ça ?
Hiway te conseille aussi sur ces aspects. Grâce à notre partenariat avec AXA, nous te proposons la mise en place d’une protection sociale sur mesure, conçue spécifiquement pour les freelance de la tech. 

La gestion administrative et comptable

La gestion d’une société implique des obligations et tâches administratives à différents niveaux, notamment :

  • la facturation,
  • la gestion des rémunérations et frais,
  • la tenue de la comptabilité et la production de documents comptables,
  • les déclarations fiscales et le règlement des taxes et impôts,
  • le paiement des cotisations sociales et la relation avec les organismes sociaux.

Mises bout à bout, ces tâches représentent une charge de travail conséquente. C’est autant de temps que tu ne peux pas consacrer au cœur de ton activité et à ton métier. Se faire accompagner permet à la fois de gagner en efficacité, de se délester de la charge mentale que cette gestion représente, et d’éviter les erreurs. Tout le monde n’est pas un expert de la comptabilité et de la fiscalité, et ces domaines laissent peu de place au hasard.

👀 Et Hiway, dans tout ça ?
Hiway ne se contente pas de t’aider à créer ta société. Nous prenons aussi en charge toute la gestion au quotidien de ta société et nous occupons de tout : facturation,comptabilité,administration,fiscalité,cotisations sociales,sécurisation de trésorerie,calcul de ta rémunération mensuelle.Nous mettons à ta disposition des outils efficaces pour suivre tes finances et t’apportons une assistance en continu. Tu peux ainsi te concentrer sur ton métier et profiter de ta liberté, ainsi que de l’oreille attentive des experts Hiway dès que tu en as besoin !

Devenir freelance en société va t’apporter la liberté dont tu rêves, sans pour autant te faire renoncer à une certaine sécurité. Avec Hiway, tu fais les bons choix pour préparer l’avenir en choisissant les meilleures garanties tout en augmentant tes revenus. 

Nous te conseillons sur la création de la société, t’offrons une formation en entrepreneuriat, nous t’aidons à obtenir les aides destinées aux créateurs d’entreprises et nous prenons en charge toutes les démarches. Nous t’offrons également un coaching commercial pour t’aider à trouver des missions et nous nous chargeons de mettre en place ta protection sociale. 

Par la suite, tu peux nous déléguer toute la gestion de ton entreprise, de la facturation à la fiscalité en passant par la comptabilité et toute l’administration. La cerise sur le gâteau ? Nous te guidons pour placer ton argent et accélérer la construction de ton patrimoine. Le freelancing, l’esprit tranquille !

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