SARL ou SAS : Quel statut juridique choisir ?
Choisir le bon statut juridique, c'est bien plus qu'une simple formalité : c'est une décision stratégique qui façonnera l'avenir de votre entreprise. SARL ou SAS ?
Chaque option a ses propres avantages et challenges. En somme, le choix que vous ferez en tant qu’indépendant influencera la gestion, la rémunération des dirigeants et même la responsabilité des associés. En fonction de la nature de votre projet, il est indispensable de sélectionner la structure qui offrira à la fois une sécurité juridique et une optimisation fiscale à votre activité.
Pas de panique, chez Hiway, nous sommes à vos côtés pour vous accompagner à chaque étape de la création d’entreprise. Nous vous aidons également à démystifier les différences clés entre ces deux statuts, pour que vous puissiez faire un choix éclairé et adapté à vos besoins.
Vous êtes prêt(e) à avancer ? Lisez la suite pour découvrir quelle option est la plus adaptée à votre projet entrepreneurial ! 👇
En résumé :
- Structure et souplesse de gestion : La SARL offre un cadre juridique rigide et sécurisant, adapté aux projets familiaux ou à petite échelle. La SAS, plus flexible, permet une gouvernance sur-mesure idéale pour les start-ups ou les entreprises en forte croissance.
- Responsabilité et capital social : Dans les deux cas, la responsabilité est limitée aux apports. Toutefois, la SAS impose de libérer 50 % du capital social à la création, contre seulement 20 % pour une SARL.
- Régime social du dirigeant : En SARL, le gérant majoritaire est affilié au régime TNS (moins coûteux mais moins protecteur). En SAS, le président est assimilé salarié et bénéficie d’une protection sociale complète (hors chômage), mais à un coût plus élevé.
- Fiscalité et rémunération : Les deux structures sont soumises à l’IS, avec option possible pour l’IR temporairement. La SAS permet une meilleure optimisation de la rémunération et des dividendes, surtout en cas de non-rémunération du président.
- Quel statut pour quel projet ? : SARL = simplicité, sécurité, projet familial. SAS = innovation, croissance, levée de fonds, optimisation sociale/fiscale du dirigeant.
Définition et caractéristiques de chaque statut
Avant de faire votre choix entre une SARL et SAS, il est important de bien comprendre ce que chaque statut implique. Ces deux types de sociétés de capitaux offrent des avantages. Elles répondent cependant à des besoins différents selon la nature de votre projet !
Voyons de plus près leurs caractéristiques pour vous aider à choisir la meilleure option pour votre entreprise.
Qu’est-ce qu’une SARL ?
La SARL (Société à Responsabilité Limitée) est une structure juridique classique qui offre aux associés une protection importante : leur responsabilité est limitée aux apports effectués dans l’entreprise. Autrement dit, si l’entreprise rencontre des difficultés, votre patrimoine personnel reste protégé.
Ce statut est parfait pour les petites entreprises, souvent familiales ou entre associés proches. C’est une structure sécurisante, encadrée, ce qui en fait une option idéale si vous préférez éviter certaines complexités administratives.
Par exemple, une boulangerie familiale ou un cabinet de conseil avec peu d’associés peuvent parfaitement s’adapter à ce modèle.
En SARL, les statuts sont un peu plus rigides que ceux d’une SAS : ils doivent suivre un certain cadre juridique imposé par le Code de commerce. Cela signifie moins de flexibilité, mais plus de sécurité juridique pour les associés. Le gérant, qui est une personne physique, prend en charge la gestion quotidienne de la société et prend les décisions courantes.
Du côté du régime social, le gérant d’une SARL peut être assimilé salarié s’il est minoritaire ou égalitaire, ce qui lui donne une protection sociale similaire à celle d’employés classiques. En revanche, un gérant majoritaire sera soumis au régime des travailleurs non salariés (TNS), ce qui lui offre moins de couverture, mais plus de flexibilité en termes de cotisations.
Qu’est-ce qu’une SAS ?
La SAS (Société par Actions Simplifiée) est une autre forme de société commerciale, mais beaucoup plus flexible que la SARL.
Si vous avez :
- Des ambitions de croissance rapide.
- L’envie de mieux optimiser votre rémunération.
- Lever des fonds rapidement.
alors la SAS est faite pour vous !
Elle permet de définir librement les statuts et la gouvernance, ce qui est un énorme atout pour les entreprises en développement.
➡️ Par exemple, une start-up ou une entreprise en expansion pourra adapter ses organisations internes de manière agile et rapide.
Le président d’une SAS peut être une personne physique ou morale, et il bénéficie du régime des salariés en termes de protection sociale. Cela signifie que le président a droit à la retraite, à la couverture maladie, et autres avantages classiques (sauf l'assurance chômage.) Pour beaucoup de dirigeants, c’est un gros point positif car il leur offre une sécurité sociale similaire à celle d’un salarié classique, sans les contraintes d’un régime TNS.
En revanche, contrairement à la SARL, la SAS exige une libération de 50% du capital social au moment de l’immatriculation. Cela signifie que vos apports doivent être un peu plus conséquents pour lancer l’entreprise. Cela peut paraître un peu plus contraignant au départ, mais la flexibilité que ce statut offre en matière de rémunération et de dividendes compense largement ce détail.
En SAS (comme pour sa petite soeur la SASU), vous pouvez ajuster votre rémunération et les dividendes des associés de manière beaucoup plus souple, ce qui peut être un gros avantage si vous cherchez à attirer des investisseurs ou si votre activité évolue rapidement.
En résumé, la SAS est idéale pour les entreprises innovantes, en croissance ou avec un projet ambitieux qui nécessitent une grande liberté de gestion et de financement.
Tableau comparatif SARL vs SAS
| Caractéristique | SAS | SARL |
|---|---|---|
| Nombre d’associés | Minimum 1, illimité | Minimum 1, maximum 100 |
| Capital social minimum | 1 € (libération à 50%) | 1 € (libération à 20%) |
| Responsabilité | Limitée aux apports | Limitée aux apports |
| Dirigeant | Président (personne morale ou physique) | Gérant (personne physique uniquement) |
| Régime social du dirigeant | Assimilé salarié | TNS (Travailleur Non Salarié) |
SARL vs SAS : les principales différences
Flexibilité des statuts et mode de fonctionnement
Quand il s'agit de flexibilité, la SAS surpasse largement la SARL. Pourquoi ? Parce que dans une SAS, les associés ont une liberté totale pour définir les statuts et la gestion de la société, ce qui permet de s’adapter rapidement à l’évolution de l’entreprise.
Par exemple, vous avez le droit de décider librement de la rémunération du président, des modalités de vote en assemblée générale, ou encore de l’organisation de la direction. Cette souplesse est idéale pour les structures qui doivent constamment ajuster leur stratégie.
La SARL impose des règles plus strictes et un cadre de gestion plus rigide. Si la SARL peut sembler plus simple à gérer, elle offre moins de liberté pour faire évoluer la structure. Toutefois, cette stabilité peut être un atout si vous recherchez une gestion plus sécurisée, où la prise de décisions importantes se fait de manière plus encadrée !
Responsabilité des associés et capital social
La responsabilité des associés dans les deux structures est limitée à leurs apports, ce qui signifie qu'en cas de pépin, vous ne risquez pas de voir votre patrimoine personnel engagé.
Toutefois, la SAS a une particularité : elle exige la libération de 50% du capital social lors de la création de l’entreprise, contrairement à la SARL qui ne demande que 20%. Cela signifie que les associés d’une SAS doivent être prêts à investir plus de fonds dès le départ (et donc avoir un peu de trésorerie !)
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Régime social du dirigeant (TNS vs assimilé salarié)
Le président de SAS : assimilé salarié
Le dirigeant d’une SAS ou d’une SASU est assimilé salarié. Il bénéficie donc d’une protection sociale complète (retraite, maladie, accidents du travail)
👉 Seule exception : il ne cotise pas à l’assurance chômage.
En moyenne, les cotisations sociales représentent environ 80 % de sa rémunération nette. Si le président perçoit uniquement des dividendes, ou ne se rémunère pas, aucune cotisation sociale n’est due… mais il n’est couvert par aucun régime.
Le gérant de SARL : travailleur non salarié (TNS)
Le gérant majoritaire d’une SARL relève du régime des travailleurs non salariés (TNS). Il profite d’une couverture plus limitée.
Ce régime est souvent moins coûteux (les cotisations sociales s’élèvent à environ 44 % de sa rémunération nette). Il implique toutefois une protection sociale moins complète qu’en SAS.
Fiscalité et imposition des bénéfices
Les bénéfices des deux types de sociétés sont soumis à l'impôt sur les sociétés (IS).
Toutefois, vous avez le droit d’opter pour l’impôt sur le revenu (IR) pendant les cinq premiers exercices, ce qui peut être avantageux pour les petites structures !
Les dividendes sont quant à eux soumis soit :
- À une flat tax de 30%, comprenant l’impôt sur le revenu (12,8%) et les cotisations sociales (17,2%), ou bien ;
- Au barème de l’impôt sur le revenu.
🤗 Chez Hiway, nos experts vous accompagnent sur la gestion de la fiscalité pour optimiser au maximum votre imposition, en vous aidant à choisir l’option la plus favorable pour votre entreprise et votre rémunération. Nous analysons avec vous chaque aspect de votre situation pour vous permettre de prendre les meilleures décisions !
SARL vs SAS : les avantages et inconvénients de chaque statut
Avantages et inconvénients de la SARL
La SARL (Société à Responsabilité Limitée) est un choix privilégié pour de nombreuses petites entreprises, notamment celles de type familial ou entre associés proches.
Voici les principaux avantages de ce statut :
➡️ Structure sécurisante pour les associés : la SARL limite la responsabilité des associés à leurs apports, ce qui signifie que leur patrimoine personnel est protégé en cas de difficultés financières ou de dettes de l'entreprise. Par exemple, si la SARL rencontre des problèmes de trésorerie, les associés ne risquent de perdre que le montant de leurs investissements dans l'entreprise, sans mettre en danger leur maison ou leurs économies personnelles.
➡️ Adaptée aux projets familiaux ou de petite taille : ce statut convient parfaitement aux entreprises de petite taille ou aux projets familiaux, où la confiance mutuelle et un contrôle direct sur les décisions sont essentiels. Par exemple, une boulangerie familiale ou un cabinet de conseil familial peut se structurer sous forme de SARL pour une gestion simplifiée et un contrôle des décisions centralisé.
➡️ Régime fiscal et social simple : les gérants associés minoritaires ou égalitaires ont droit à une couverture sociale de la sécurité sociale dès lors qu'ils perçoivent une rémunération. Cela signifie que, même s'ils ne sont pas des salariés à proprement parler, ils peuvent bénéficier d'une couverture maladie, maternité et retraite, ce qui est un grand avantage pour les petites entreprises qui ne veulent pas s'embarrasser de complexité !
Inconvénients de la SARL
Bien que la SARL soit souvent perçue comme un statut stable et simple, elle présente certains inconvénients, surtout si vous envisagez de développer l'entreprise à une échelle plus grande :
➡️ Flexibilité limitée dans la gestion : comparée à la SAS, la SARL est plus rigide en termes de gestion interne. Les statuts sont souvent soumis à des règles strictes imposées par le Code de commerce, et les associés ont moins de liberté pour adapter les règles de gouvernance à l’évolution de l'entreprise. Cela peut être contraignant si l'entreprise doit s'adapter rapidement à un marché en constante évolution ou accueillir de nouveaux associés avec des exigences spécifiques.
➡️ Moins adaptée aux projets nécessitant une forte croissance ou une levée de fonds : si votre ambition est de faire croître rapidement l'entreprise ou de lever des fonds, la SARL pourrait être trop restrictive. La SAS offre plus de flexibilité pour la gestion des actions et de la cession de parts, facilitant ainsi l’entrée d’investisseurs extérieurs. La SARL, en revanche, peut limiter vos possibilités de développement à grande échelle.
Avantages et inconvénients de la SAS
Avantages de la SAS
La SAS (Société par Actions Simplifiée) est un statut juridique qui se distingue par sa flexibilité et sa capacité à s’adapter à des projets en forte croissance.
➡️ Grande flexibilité dans la gestion des statuts et de la gouvernance : la SAS offre une flexibilité inégalée, permettant aux associés de définir librement les règles de fonctionnement de la société dans les statuts. Par exemple, les associés peuvent décider de la répartition des pouvoirs entre le président, un directeur général, ou un comité exécutif, ce qui permet d’adapter l’organisation interne de l’entreprise selon les besoins spécifiques et les évolutions du marché.
➡️Capacité à attirer des investisseurs et faciliter les levées de fonds : la possibilité d’émettre des actions permet à l'entreprise d'attirer facilement des investisseurs et des partenaires financiers. De plus, la SAS est souvent perçue positivement par les investisseurs en raison de sa flexibilité et de la facilité de cession des actions, ce qui est un atout considérable pour une entreprise cherchant à se développer ou à entrer en bourse.
➡️ Régime social du dirigeant : le président d'une SAS bénéficie du régime général de la sécurité sociale, ce qui lui donne une protection sociale complète, similaire à celle d’un salarié. Cela inclut la couverture maladie, la retraite et les accidents du travail, un avantage pour ceux qui souhaitent éviter les contraintes du régime des travailleurs non salariés (TNS) que l’on retrouve dans une SARL.
Inconvénients de la SAS
➡️ Coût de gestion plus élevé : le principal inconvénient de la SAS est le coût de gestion. La rédaction des statuts nécessite souvent l’intervention d’un avocat ou d’un expert-comptable pour garantir qu'ils répondent aux besoins spécifiques de l'entreprise. En outre, la gestion de la rémunération des dirigeants et des dividendes peut être plus complexe. Cela peut entraîner des coûts supplémentaires pour l'entreprise, en particulier dans les premiers temps où les ressources financières peuvent être limitées.
➡️ Moins sécurisante pour les petites structures ou les projets familiaux : la structure souple de la SAS et la possibilité de gérer les actions sans restrictions peuvent rendre la gouvernance de l'entreprise plus complexe. Cela peut s'avérer inadapté aux projets où les relations de confiance et la simplicité sont essentielles, comme dans les entreprises familiales ou les petites sociétés locales.
SARL vs SAS : Coût et formalités de création
Démarches administratives
Les démarches administratives de création d’entreprise sont relativement similaires entre la SARL et la SAS. Les associés doivent :
- Rédiger les statuts
- Déposer le capital social à la banque
- Publier un avis de constitution dans un journal d'annonces légales
- Immatriculer la société sur le guichet unique qui centralise les formalités de création d’entreprise (afin d’obtenir un Siret, Siren, extrait Kbis…)
Coût de constitution et d’immatriculation
Le coût de création d’une SARL ou d’une SAS varie en fonction des services utilisés pour rédiger les statuts et effectuer les démarches administratives.
En général, le coût des formalités (journal d'annonces légales, immatriculation, etc.) est similaire, mais les frais de rédaction des statuts peuvent être plus élevés pour une SAS en raison de sa structure plus complexe.
Un petit résumé :
| Formalité | Coût en SAS | Coût en SARL |
|---|---|---|
| Rédaction des statuts | 0 € à 2 500 € selon le mode de rédaction | 0 € à 2 500 € selon le mode de rédaction |
| Dépôt du capital social | Capital + 0 à 100 € de frais bancaires | Capital + 0 à 100 € de frais bancaires |
| Annonce légale | 197 à 231 € HT | 147 à 171 € HT |
| Immatriculation | 35,59 € | 35,59 € |
SARL ou SAS : Quel statut choisir selon son projet ?
Pour un projet en famille ou entre associés proches
Si votre projet concerne une petite entreprise ou une activité familiale, la SARL est souvent le choix idéal. Ce statut offre un cadre juridique sécurisant pour les associés, notamment en limitant leur responsabilité aux apports réalisés. Cela signifie que si votre entreprise rencontre des difficultés financières, votre patrimoine personnel restera protégé.
Ce cadre est particulièrement adapté aux entreprises où les associés se connaissent bien et ont une relation de confiance !
Pour une start-up ou une levée de fonds
La SAS est particulièrement adaptée aux start-ups et entreprises en croissance pour les raisons suivantes :
- Actions de préférence : attribuez des droits spécifiques à certains associés pour valoriser leur engagement.
- Gouvernance flexible : définissez librement l’organisation interne et les règles de décision.
- Contrôle des mouvements au capital : encadrez les entrées et sorties d’associés avec des clauses personnalisables.
- Intéressement des talents : proposez des BSPCE ou BSA pour motiver vos équipes et fidéliser les investisseurs.
En revanche, la SARL est peu adaptée aux start-ups en raison de son cadre juridique rigide et de sa lourdeur administrative, notamment pour les cessions de parts et les prises de décisions. Ce formalisme freine les levées de fonds et limite l’attractivité auprès des investisseurs. Elle ne permet pas non plus de recourir à des outils stratégiques comme les BSPCE ou les BSA, pourtant importants pour motiver les collaborateurs !
Pour une activité avec peu de charges sociales
La SAS permet de minimiser les charges sociales uniquement si vous vous versez peu ou pas de rémunération, et privilégiez les dividendes. Dans ce cas, vous éviterez les cotisations sociales sur les dividendes. En revanche, si vous vous “sortez un salaire”, les cotisations sont très élevées (avec une super couverture sociale néanmoins !)
Si vous comptez vous rémunérer chaque mois, la SARL est souvent moins coûteuse en cotisations sociales. Le gérant majoritaire dépend du régime des travailleurs non-salariés (TNS), dont les cotisations sont globalement moins élevées que celles des assimilés salariés de SAS.
Quel statut est le plus avantageux en 2025 ?
En 2025, le choix entre SARL et SAS dépendra principalement de la nature de votre activité et des perspectives de développement de votre entreprise.
- Les start-ups, les projets d'innovation et les entreprises cherchant à lever des fonds privilégieront la SAS, en raison de sa flexibilité et de ses avantages pour attirer des investisseurs. Il est également plus avantageux d’opter pour la SAS si vous souhaitez optimiser votre rémunération.
- Les projets familiaux ou de petite envergure, où la gestion reste simple et le nombre d’associés limité, seront généralement mieux structurés sous forme de SARL.
Chez Hiway, nous comprenons que chaque projet est unique et nous vous accompagnons pour trouver le statut juridique qui correspond le mieux à vos ambitions et à la nature de votre activité. Que vous soyez en train de créer une petite entreprise familiale ou de lancer une start-up ambitieuse, nous vous aidons à faire le bon choix pour vous assurer une croissance stable et un fonctionnement optimal.
Questions fréquentes
Quel est le statut le plus avantageux fiscalement entre SARL et SAS ?
Les deux statuts offrent une imposition à l'impôt sur les sociétés. Toutefois, la SAS peut être plus avantageuse en raison de sa flexibilité dans la gestion des dividendes et des rémunérations des dirigeants.
Peut-on passer d’une SARL à une SAS ?
Oui, il est tout à fait possible de transformer une SARL en SAS en procédant aux formalités nécessaires. Cette transformation peut être avantageuse pour des entreprises qui souhaitent évoluer et attirer de nouveaux investisseurs.
Quel est le meilleur choix pour un entrepreneur solo ?
Pour un entrepreneur solo, la SASU (SAS unipersonnelle) est généralement recommandée en raison de sa flexibilité et de la protection sociale du dirigeant.
SARL ou SAS : quel statut choisir pour une levée de fonds ?
La SAS est le choix idéal pour une levée de fonds, grâce à sa structure flexible qui permet d'attirer facilement des investisseurs et de céder des parts dans des conditions plus avantageuses.
Le dirigeant d’une SAS cotise-t-il pour la retraite comme un salarié ?
Oui, le dirigeant d’une SAS cotise à la retraite dans le cadre du régime général, de manière similaire à un salarié. Nous vous invitons à consulter notre article sur la cotisation retraite pour en savoir plus.
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