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Matthieu K. témoigne — Un freelance maître du temps

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Originaire de Moselle où il a étudié à Télécom Nancy, ce développeur full-stack freelance et passionné de musique est depuis confortablement installé à Paris avec sa famille. Ensemble, nous avons discuté de sa vision de l’indépendance dans les métiers de la tech et de son rapport au temps libre.

Du CDI au freelancing, il n’y a qu’un pas…

… et Matthieu l’a sauté. Développeur salarié pour un grand site de rencontre, Matthieu a ressenti l’envie de se challenger à l’aube de sa trentaine. Il s’intéresse alors au freelancing grâce à un collègue de la même entreprise. Et depuis, il ne compte plus faire marche arrière.

Ce tech-savvy* commence alors son aventure en freelance en travaillant dans une grande banque pour une mission de deux ans. Il fait ensuite une pause de plusieurs mois pour rejoindre la start-up d’un ami à mi-temps : “le fait d’avoir bossé en freelance 2 ans auparavant m’a permis de prendre un peu plus de risque et de découvrir le monde des startups en utilisant un panel un peu plus large de mes compétences.” Matthieu se réengage ensuite auprès de la même banque, toujours en freelance.

S’il semble aimer jongler entre les projets, il s’applique toutefois à garder un quotidien structuré : “Je commence à 9h45 le matin et je termine à 18h30, avec une réunion à midi”. Des horaires de bureau, mais une souplesse indéniable : “j’ai beaucoup plus de flexibilité sur la gestion de mes congés car leurs nombres ne sont pas imposés par mon statut. Du coup c’est très utile lorsque j’ai besoin de temps pour des projets personnels ou au contraire lorsque je suis content de travailler plus !”

Son temps libre, Matthieu l’aménage entre sa famille et sa passion pour la musique. Il ajoute même qu’il aurait souhaité prendre davantage de temps pour lui afin de réaliser ses projets musicaux, comme faire une formation d’ingénieur du son. Entre-temps, la naissance de son premier enfant et la pandémie ont chamboulé ses plans, mais… Partie remise ? “On verra !”

Je ne pensais jamais avoir autant de confort

Grâce au freelancing, Matthieu a acquis un mode de vie rêvé : “je peux vraiment choisir ce que je veux faire. Je suis devenu freelance pour gagner du temps.” Et le temps, c’est aussi de l’argent. Il m’explique comment il a pu épargner rapidement pour devenir propriétaire à Paris à 30 ans, et après seulement un an de freelancing. “Je bosse beaucoup moins, pour gagner plus qu’avant. Je pourrais bosser trois jours par semaine et quand même gagner plus qu’en salariat à plein temps. J’ai même pu me permettre d’acheter un appartement il y a deux ans (…) Je ne pensais jamais avoir autant de confort.”

Décloisonner sa vision du métier

Confort financier ? Check. Temps libre ? Check. Heureux au travail ? Depuis qu’il est freelance, Matthieu sent qu’il peut cocher cette case également. Car dès le début de notre entretien, Matthieu me parle de l’Australie, où il a vécu quelques années avant de rentrer en France. Là-bas, il fait un master à Brisbane, rencontre sa femme, et travaille comme salarié dans la tech.

Il m’explique alors qu’en Australie, les développeurs sont davantage considérés comme des ingénieurs, et que le métier l’expose à une meilleure reconnaissance : “on te laisse la main sur plein de choses, on te donne plus de responsabilités mais, d’un autre côté, tu as plus de considération”.

Dans un sens, son expérience en Australie a planté la graine d’une carrière dans la tech moins cloisonnée. “Aujourd’hui, le fait d’avoir ma propre entreprise me permet de mieux gérer mon métier. Tu négocies toi-même ton tarif et il y a plus de reconnaissance. L’attitude des développeurs en freelance est vraiment différente de ceux en internes, salariés, que je sens parfois bloqués par leur management, sans aucun pouvoir décisionnel. Être freelance contribue à mon évolution, c’est une bonne dynamique, tu avances. C’est ça qui est important pour moi.”

Profiter du partage d’expérience (👋 Hiway)

Matthieu a décidé de se faire accompagner sur la création de son entreprise dès le départ. Il bénéficie aussi de formations pour continuer de piloter son activité. “J’aime bien comprendre ce qui se passe, que les choses soient transparentes. Hiway veille donc à me donner les informations nécessaires”.

Je l’oriente alors vers la question de la solitude, un sujet assez récurrent dans le freelancing, et une vision qu’il est souvent nécessaire d’aborder. “Si j’ai besoin de missions, si j’ai un problème, si je veux un avis, c’est cool de savoir qu’il y a des gens derrière. Je n’ai pas l’impression d’être seul. Là, dans ma mission actuelle, il y a un autre freelance avec qui j’ai Hiway en commun. On a le même format de société, donc on en parle souvent.”

Matthieu décide alors de profiter des services mis à disposition comme s’entretenir avec une conseillère en patrimoine, ou changer de banque professionnelle. “Le partage d’expérience renforce la sécurité. On sent qu’on n’est pas seul à faire les choses.”

Sa définition de l’épanouissement en freelance

“Avoir le contrôle de mon temps, et ne pas être dépendant d’un seul travail en particulier. Aussi, le fait d’être une entreprise face à d’autres entreprises est un vrai avantage pour mon épanouissement, car ça m’a aidé à prendre confiance dans mon expertise. En CDI, j’avais l’impression que les bons résultats obtenus par les développeurs sont très rarement mis en avant ni même remarqués par le management. Je trouve que ce manque de visibilité crée une incertitude sur les évolutions de carrières possible au sein d’une société alors que l’on hérite de plus en plus de responsabilités avec l’ancienneté. En étant ma propre entreprise, c’est beaucoup plus simple, tu es davantage valorisé, donc ça te rend plus heureux.”

*Tech-savvy : passionné par l’informatique.

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