Private equity : une opportunité d’investissement dynamique
En France, épargner rime souvent avec prudence. Mais les choses bougent : de plus en plus d’épargnants veulent donner du sens à leur argent, et booster leur rendement au passage.
C’est là que le private equity entre en scène. Longtemps réservé aux initiés, il devient aujourd’hui accessible aux épargnants. Une belle occasion d’investir dans l’économie réelle… mais pas sans connaître les règles du jeu.
On vous explique comment marche cette opportunité d’investissement, ce qu’elle peut rapporter, et les pièges à éviter. C’est parti !
A l’origine réservé aux investisseurs institutionnels, le private equity ou capital-investissement, est désormais accessible aux épargnants. Il consiste à financer des entreprises non cotées (c’est-à-dire non présentes en Bourse). Investir en private equity, c’est participer à la croissance d’entreprises innovantes et soutenir des projets qui peuvent transformer des secteurs entiers, de la technologie verte à l’économie circulaire.
Définition
Le private equity ressemble à un pari sur les coulisses de la Bourse : investir dans des entreprises non cotées, les accompagner dans leur développement… avec l’objectif de réaliser une plus-value à la sortie.
👉 Il s’adresse à des investisseurs qui peuvent mobiliser une partie de leur capital sur une durée longue (souvent 8 à 10 ans), en contrepartie d’un potentiel de rendement élevé.
Les principaux types d’investissement incluent :
- Le Capital-Risque : il concerne l’investissement dans des start-ups innovantes avec un potentiel explosif.
- Le Capital-Développement : il cible des entreprises en croissance, déjà rentables, avec un risque modéré.
- Le Capital-Transmission (LBO) : il vise à acheter des entreprises établies avec un effet de levier.
Le Capital-Retournement : il soutient les entreprises en difficulté pour les remettre sur pied.
Différences entre marché coté et non coté
Les marchés côté et non coté offrent des opportunités bien différentes :
- Liquidité : sur les marchés cotés, les actions s’achètent et se vendent rapidement. Sur le non coté, les transactions passent par des circuits privés, ce sont donc des marchés moins liquides.
- Réglementations : les entreprises cotées sont soumises à une régulation stricte et doivent publier régulièrement des rapports financiers. Sur le marché non coté, la régulation est plus souple.
Valorisation : la valorisation des entreprises cotées est publique, basée sur les prix du marché. Sur le marché non coté, elle est souvent plus subjective, déterminée par des experts ou des investisseurs privés.
Pourquoi les investisseurs s’y intéressent ?
Investir dans des entreprises non cotées via des fonds de private equity présente plusieurs avantages :
- Une diversification de patrimoine : le private equity permet d’investir autrement, en misant sur des entreprises non cotées, moins influencées par les aléas de la Bourse.
- Un potentiel de rendement élevé : cela permet de participer à la croissance d’entreprises innovantes !
- Un impact positif : il a vocation à soutenir l’économie réelle et à la création d’emplois.
Le private equity n’est pas seulement une question financière, il offre aussi une opportunité d’investir dans des projets ayant un réel impact sur l’économie, l’environnement, ou la société. De nombreux fonds aujourd’hui privilégient les investissements responsables, dans des secteurs comme les énergies renouvelables, la technologie verte, ou encore l’économie circulaire.
Malgré tout, n’oubliez pas que ces rendements ne sont pas garantis. Ils dépendent de la performance des entreprises dans lesquelles vous investissez, et ces dernières peuvent rencontrer des difficultés !
👉 Vous souhaitez investir en tant qu’indépendant pour vous constituer un patrimoine solide ? Hiway vous accompagne dans toutes vos démarches… De quoi appréhender ce projet en toute sérénité !
Comment investir concrètement ?
Hiway vous permet d’investir en private equity à travers différents supports, selon votre profil et vos objectifs : compte-titres, PEA/PEA-PME, ou assurance-vie. L’accompagnement personnalisé proposé permet de choisir la solution la plus adaptée à votre situation patrimoniale.
À partir de combien peut-on investir ?
Le private equity n’est plus réservé aux très gros patrimoines. Aujourd'hui, grâce à des solutions adaptées, même ceux avec un ticket d’entrée plus modeste peuvent en profiter.
Poour que cet investissement soit réellement porteur, il est crucial de bien choisir les bons fonds ! La qualité de la gestion fait toute la différence. C’est pourquoi Hiway vous accompagne à chaque étape, afin de vous aider à faire les bons choix et maximiser vos chances de succès.
Chez Hiway, le ticket d’entrée commence à 10 000 € / 15 000 euros, grâce à une sélection rigoureuse de fonds proposés notamment par :
Quels sont les frais à prévoir ?
Le private equity présente des frais plus élevés que les placements traditionnels. Voici les principaux à connaître :
- Frais d’entrée : entre 1 % et 3 %
- Frais de gestion (fonds) : 1,5 % à 2 % par an
- Frais de gestion Hiway : 0,5 % à 1 % selon accompagnement
- Frais de performance (carried interest) : En général, 20 % des plus-values réalisées.
La fiscalité du private equity : comment en profiter pleinement ?
La fiscalité des investissements en private equity dépend du support choisi. Voici un récapitulatif des principaux supports et des règles fiscales associées :
PEA / PEA-PME :
- Exonération d’impôt sur les plus-values après 5 ans, à condition de respecter les règles du PEA (notamment la limite de versement).
- Des prélèvements sociaux de 17,2 % s’appliquent sur les plus-values réalisées, mais aucune imposition sur le revenu au-delà de 5 ans.
- Les conditions spécifiques pour intégrer des fonds de private equity dans un PEA/PEA-PME, qui doivent respecter certaines règles d’éligibilité.
Compte-titres (en nom propre) :
- Les plus-values sont imposées au moment de la revente des titres.
- Vous pouvez choisir entre Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) à 30 % (incluant 17,2 % de prélèvements sociaux) ou une imposition selon le barème progressif de l'impôt sur le revenu, avec en supplément les prélèvements sociaux.
Assurance-vie :
- Pas d’imposition tant qu’aucun retrait n’est effectué.
- Après 8 ans, des abattements s'appliquent sur les plus-values : 4 600 euros par an pour un célibataire, 9 200 euros pour un couple (si le contrat a plus de 8 ans).
Profil de risque et horizon de placement recommandé
Le private equity est un placement qui demande du temps et un peu de sang-froid. Mais le jeu en vaut souvent la chandelle. Ce n’est pas un investissement à court terme, et il faut accepter une certaine incertitude, surtout en termes de liquidité et de valorisation.
Selon les types de fonds choisis, le niveau de risque peut varier :
- Les fonds orientés vers des start-ups (capital-risque) offrent un potentiel de rendement élevé, mais présentent aussi un risque plus important.
- Les fonds investissant dans des entreprises plus établies (capital-développement, capital-transmission) sont généralement plus stables, avec une meilleure visibilité sur la performance attendue.
Quels sont les inconvénients et les risques ?
Le private equity, c’est un placement à long terme. Les fonds sont bloqués, il n’y a pas de valeur en temps réel, et les performances peuvent varier. Ce n’est pas adapté à tous, mais bien accompagné, c’est un vrai levier de croissance.
Manque de liquidité et durée de blocage des fonds
L’un des principaux inconvénients du private equity, c’est la faible liquidité des fonds. Contrairement aux placements classiques, il peut être difficile de vendre ses parts rapidement. L’épargne est généralement bloquée pendant toute la durée de vie du fonds, sans possibilité de retrait anticipé.
Frais de gestion parfois élevés
En dehors des frais de gestion annuels qui sont généralement autour de 1% en gestion libre, certains contrats appliquent des frais de gestion plus élevés. Il faut également prendre en compte les éventuels frais de performance (carried interest), qui peuvent réduire la rentabilité nette.
Moins de visibilité sur les performances à court terme
Contrairement aux actifs cotés, le private equity manque souvent de clarté sur les performances à court terme. Pas de cotation en temps réel, et la nature des investissements rend l’évaluation des fonds un peu plus floue. Les valorisations sont effectuées périodiquement, ce qui peut limiter la transparence sur l’évolution du placement.
Quel est le ticket d’entrée minimum pour investir ?
Le ticket d’entrée minimum varie selon les fonds et les contrats, généralement à partir de 1 000 euros. Certains contrats peuvent exiger des montants plus élevés.
Peut-on revendre ses parts à tout moment ?
Les investissements en private equity sont souvent illiquides, avec des périodes de blocage. Certains contrats permettent un rachat anticipé, mais avec des pénalités.
Est-ce adapté à un jeune investisseur ?
Le private equity est adapté à un jeune investisseur à condition d’avoir une tolérance au risque élevée et un horizon long terme. Il est conseillé de consulter un conseiller financier.
Est-ce que tous les contrats d’assurance-vie proposent du private equity ?
Seuls certains contrats, notamment les plus récents ou haut de gamme, proposent des unités de compte en private equity. Il est important de vérifier les supports disponibles avant de souscrire.
Conclusion
Investir dans le private equity est une stratégie puissante pour faire croître votre patrimoine, soutenir l’économie réelle et diversifier votre contrat. Mais, comme pour tout investissement, un bon accompagnement et une vision à long terme sont essentiels pour maximiser les rendements.
En moyenne, les freelances Hiway gagnent 7100 € nets / mois avant IR
Articles similaires